Les fils électriques
31.1.25Midi et j’ai les yeux suspendus aux fils électriques qui passent devant les fenêtres de l’immeuble voisin.
C’est beau, les fils électriques, le charme de la désuétude. Ils tiennent à la rue comme à ma petite mélancolie, de par leur lent balancement entre une brise sans importance et le cataclysme chimique qui occupe mon esprit.
Si un quidam passait, il dirait de ma tête qu’elle est ailleurs ; oui ailleurs, à cheval sur un déséquilibre, en porte-à-faux pour dire vrai.