Si j’étais…
18.10.09Aujourd’hui, pour les besoins du Roman d’Arnaud, j’ai fait ma mini-bio. et il m’est revenu à l’esprit un jeu d’écritures que nous avions fait il y a quelques mois avec la bande de blogueurs fous*. Il s’agissait de se sino-portraiturer à tour de rôle. J’aurais bien coller les portraits écrits par les autres mais aujourd’hui le blog où nous officions a été fermé par la patronne. Reste simplement mon portrait à peu prés chinois que j’avais écrit à cette occasion.
Si j'étais un objet, j’essaierais d’être le moins encombrant possible mais il faudrait toutefois que l’on me voit : un téléphone mobile extra-slim qui brille. Si j'étais une saison, je devrais être belle et chaude mais dépourvue de nuisibles : un été sans insecte. Si j'étais un plat, je me préparerais et passerais au micro-ondes : une assiette de ravioli mais des Buitoni hein ? Si j'étais un animal, j’aurais un système pileux développé, je serais futé mais taciturne : un alf. Si j'étais une chanson, je serais pop rock, un peu brute mais pas trop et le dernier couplet serait doux : no surprises de Radiohead. Si j'étais une couleur, le vert évidemment mais pas pour l’espoir mais pour l’herbe et son odeur lorsqu’elle est fraîchement coupée. Si j’étais un roman, je serais L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera. Si j'étais un personnage de fiction, je serais αяf bien sur. Si j'étais un film, là, sans hésiter, je serais Le premier jour du reste de ma vie de Rémi Besançon. Si j'étais un dessin animé, je me la jouerais ancêtre de bioman sans les forces de couleurs : « Sankukaï, c’est ma bataille, c’est ma bataille ! ». Si j'étais une arme, je me livrerais en assaut pacifiste mais dévastateur : le regard.
Et pour finir, si j'étais un endroit, je me localiserais indéfiniment, sans aucun système de positionnement : un ailleurs onirique.
* j’ai quand même mis le lien, dés fois, que ce blog ouvre à nouveau :)