Le plus fort
11.10.17Au plus près, Il y a un frisson qui parcourt l’échine. Un chien seul cavale sur la plage, la mer lui tire la langue dans un grand bâillement, lèche ses pattes tandis qu’il lutte contre le vent.
Au plus loin, il y a un rêve qui se noie. Une ligne sur la vague se brise et tranche la lumière comme une conviction qui fait froid dans le dos.
Mais on ne sait rien de l’instant, qui du chien ou du rêve aboie le plus fort. C’est juste une image qui tord une mélancolie.