Google News Story 08/11/17
8.11.17Prendre les cinq premiers titres du jour sur google news et tenter d’en faire une historiette.Titres du jour à 9h20 :
- Donald Trump contre les anti-Trump.
- Accusé de viols, Tariq Ramadan est mis en congé de l'université d'Oxford.
- Un an après l'élection de Trump, les démocrates raflent la mise des élections partielles.
- Le budget de la Défense fait l'objet de vifs débats.
- Annonce Hulot sur le nucléaire: réactions politiques.
GOOGLE NEWS STORY – 8 NOVEMBRE 2017
Donald Trump, escorté de trois molosses, marche dans les rues de Séoul. Des barrières délimitent son trajet. Mélania Trump, dans son tailleur bleu, le suit quelques mètres derrière, un sourire de circonstance posé sur son visage figé. Donald serre des mains, lance des pouces levés à la foule massée derrière les barrières. Mélania parfois lève les yeux au ciel quand son mari s’adresse aux gens en les pointant du doigt.
Quelques pancartes anti-Trump brandies par la communauté américaine de Séoul fleurissent sur le passage du couple présidentiel. Sur celles-ci, on peut apercevoir des slogans qui demandent sa démission, des caricatures du président avec son visage citrouille, un Donald Trump derrière des barreaux ou encore des « Yes, we can ! » semblant signifier que, oui, on peut, le peuple peut le foutre dehors.
Donald pointe du doigt, Donald harangue, Donald insulte et Mélania soupire. Elle se rapproche, le prend par le bras, le tire vers elle pour lui indiquer de se calmer. Dans l’oreille, Donald lui glisse : « Je n’aime pas les anti-moi. ». Mélania, stupéfaite, lâche le bras de son mari, s’arrête près d’une barrière laissant le président en parade la distancer.
Pendant ce temps aux États-Unis, les démocrates raflent la mise aux élections partielles. Le budget de la Défense initié par le président provoque de vifs débats contestataires. Donald Trump est affaibli mais pour l’instant ce qui compte c’est sa marche dans les rues de Séoul, c’est son discours qu’il va prononcer tout à l’heure. Le reste du monde peut attendre, lui, il est là pour parler fort à la Corée du Sud, très fort ; le plus fort possible pour que de l’autre côté de la frontière, Kim Jong-un comprenne bien qui est le plus puissant.
Mélania traîne des pieds derrière le président. Elle aimerait que la distance s’allonge entre elle et lui jusqu’à ce qu’elle puisse disparaître dans la foule, se fondre parmi ces visages anonymes, se libérer de ses obligations de « first lady ». Elle pourrait alors tout reprendre à zéro, terminer ses études à l’université d’Oxford. Pourquoi pas ? Elle a toujours rêvé de vivre en Europe. Au Royaume-Uni ou même en France, ça ferait l’affaire aussi. Pourvu qu’elle soit loin de son mari et des États-Unis. Puis en Europe, il y a Tariq avec qui elle a eu une relation aussi secrète et rapide que passionnelle et compliquée. Aujourd’hui, il aurait bien besoin de moi, se dit-elle. Peut-être même qu’en France, elle pourrait envisager une carrière politique, s’exprimer enfin librement, auréolée de son expérience retrouver Tariq ou tenter de séduire Emmanuel, le beau président français.
Ces pensées s’emballent tandis que Donald est déjà sur scène, derrière son micro, à hurler des fadaises à des coréens médusés.
Emmanuel Macron ou Nicolas Hulot. Il est beau, lui, quand il parle d’énergies renouvelables ou de nucléaire. Puis, l’environnement, c’est son truc à Mélania.
C’est décidé. Dès qu’ils rentrent à Washington, elle quitte Donald et se tire en Europe.
Quelques pancartes anti-Trump brandies par la communauté américaine de Séoul fleurissent sur le passage du couple présidentiel. Sur celles-ci, on peut apercevoir des slogans qui demandent sa démission, des caricatures du président avec son visage citrouille, un Donald Trump derrière des barreaux ou encore des « Yes, we can ! » semblant signifier que, oui, on peut, le peuple peut le foutre dehors.
Donald pointe du doigt, Donald harangue, Donald insulte et Mélania soupire. Elle se rapproche, le prend par le bras, le tire vers elle pour lui indiquer de se calmer. Dans l’oreille, Donald lui glisse : « Je n’aime pas les anti-moi. ». Mélania, stupéfaite, lâche le bras de son mari, s’arrête près d’une barrière laissant le président en parade la distancer.
Pendant ce temps aux États-Unis, les démocrates raflent la mise aux élections partielles. Le budget de la Défense initié par le président provoque de vifs débats contestataires. Donald Trump est affaibli mais pour l’instant ce qui compte c’est sa marche dans les rues de Séoul, c’est son discours qu’il va prononcer tout à l’heure. Le reste du monde peut attendre, lui, il est là pour parler fort à la Corée du Sud, très fort ; le plus fort possible pour que de l’autre côté de la frontière, Kim Jong-un comprenne bien qui est le plus puissant.
Mélania traîne des pieds derrière le président. Elle aimerait que la distance s’allonge entre elle et lui jusqu’à ce qu’elle puisse disparaître dans la foule, se fondre parmi ces visages anonymes, se libérer de ses obligations de « first lady ». Elle pourrait alors tout reprendre à zéro, terminer ses études à l’université d’Oxford. Pourquoi pas ? Elle a toujours rêvé de vivre en Europe. Au Royaume-Uni ou même en France, ça ferait l’affaire aussi. Pourvu qu’elle soit loin de son mari et des États-Unis. Puis en Europe, il y a Tariq avec qui elle a eu une relation aussi secrète et rapide que passionnelle et compliquée. Aujourd’hui, il aurait bien besoin de moi, se dit-elle. Peut-être même qu’en France, elle pourrait envisager une carrière politique, s’exprimer enfin librement, auréolée de son expérience retrouver Tariq ou tenter de séduire Emmanuel, le beau président français.
Ces pensées s’emballent tandis que Donald est déjà sur scène, derrière son micro, à hurler des fadaises à des coréens médusés.
Emmanuel Macron ou Nicolas Hulot. Il est beau, lui, quand il parle d’énergies renouvelables ou de nucléaire. Puis, l’environnement, c’est son truc à Mélania.
C’est décidé. Dès qu’ils rentrent à Washington, elle quitte Donald et se tire en Europe.