Déjà-vu
8.12.17Sous ces airs de déjà-vu, voilà la nuit qui descend prendre son verre quotidien. Cul-sec, vider le jour sans que personne ne puisse rien y changer. La nuit est une vieille ivrogne. Une sangsue qui pompe la lumière chaque soir, accoudée au zinc. Et le pire c’est que, dès la première ombre, le crépuscule remet la sienne.