Tremblements

14.10.18

Le chemin est long
pour qui doute de son enfance.

On marche longtemps
dans les silences d’une mère,

la misère du cœur attachée
à chacun de ses tremblements.

Et dans l’escalier des manques
toujours l’oeil du père se lève.

Avec lui, la douleur d’après
qu’on pensait oubliée.

Le chemin est long
pour apaiser la mémoire.

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