Fatigue
18.1.19Je devrais porter ma fatigue
plus loin dans le bois,
l’abandonner aux arbres
au milieu d’une clairière,
au lieu de lui laisser une place
près de nous qui la dévorons.
Nous affamer pour l’oublier.
Je devrais porter ma fatigue
plus loin dans le bois,
l’abandonner aux arbres
au milieu d’une clairière,
au lieu de lui laisser une place
près de nous qui la dévorons.
Nous affamer pour l’oublier.