Un peu de soi
11.5.19On a encore reçu
des pelletées
de vent
sur nos visages ouverts.
Cette année,
mai est une langue
gouailleuse
qui dévore tout nuage.
On aimerait
entendre nos voix
dans ce tumulte,
y glisser un peu de soi.
On a encore reçu
des pelletées
de vent
sur nos visages ouverts.
Cette année,
mai est une langue
gouailleuse
qui dévore tout nuage.
On aimerait
entendre nos voix
dans ce tumulte,
y glisser un peu de soi.