Glouque
29.5.20On s’est fait une langue,
dans les livres bien sûr,
à l’école aussi, cette gangue
des plaisirs d’enfant.
Mais que dire de nos patois aimés,
parents de guingois
qui parlaient mauvais français.
Que retenir aujourd’hui
de cette poire « glouque »
que ma grand-mère désignait
pour dire le fruit pourri ?
Que c’est joli dans la mémoire
ces mots inventés pour dire
tout ce qui disparaît.