Son lot d'espadrilles et de bermudas
6.7.2115h50
L’été a apporté son lot d’espadrilles et de bermudas sous les bureaux. On entend les orteils craquer au bout des jambes allongées sur des cartons de ramettes de papiers à imprimante. (Ils font de très bons repose-pieds pour le travailleur fatigué.)
On sifflerait presque des airs entraînants, quelques tubes des étés précédents pour nous apporter un peu de Monoï dans les narines. Mais l’heure est davantage à la micro-sieste où chacun s’évade vers sa destination préférée. Les paupières clignent puis se ferment, cachées par la paume de la main qui s’ancre sous nos fronts comme si nous étions soudain plongés dans une grande réflexion.
Pendant une petite heure suspendue, on fera mine de ne pas entendre les lourdes respirations que personne n’ose vraiment nommer ronflements.