Je déclare officiellement la saison des plaids ouverte
24.9.21Le matin a des boursouflures sur le visage. Un air aiguisé comme un couteau de boucher traverse la fenêtre. À la vue de sa gueule à repasser, je me dis que l’éboueur est trop vieux pour ça. Quatorze degrés pointent le bout de leur nez comme s’ils étaient de vieilles connaissances. Sur le balcon d’en face, la voisine a troqué son short contre un pyjama jaune poussin qui fait office de phare dans le petit jour encore gris. Je déclare officiellement la saison des plaids ouverte.