Le miroir des autres 6

4.12.22

Une éventualité à laquelle je n’avais pas pensée : se peut-il que le miroir des autres soit le miroir d’à coté ?
C’est-à dire ?
Eh bien, le miroir de ma salle de bains ne serait-il pas l’arrière du miroir d’une autre salle de bain, en l’occurrence celle de mon voisin ? Son dos en quelque sorte. Son frère siamois collé sur toute sa surface et ensuite inversé par un effet… miroir. Le miroir d’à coté. 

Ah oui, peut-être.
Cela reviendrait à dire que l’expression « tomber de l’autre coté du miroir » qui désigne, depuis Alice et Lewis Caroll, le saut figuré dans un monde métaphysique à travers un miroir, serait en définitive fausse. L’expression à mon sens plus simple et « réaliste » consisterait à dire « tomber dans le miroir des autres » ou « tomber dans le lavabo du voisin » si on veut lui donner un sens plus familier, mais ici je m’écarterais de ce qui me préoccupe, à savoir : qui sont ces autres dans le miroir et non pas mon voisin, ni son lavabo.
 
J’en suis là, ce matin, de mes réflexions.

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