Va comme je te pousse
3.2.23La semaine traîne des pieds et vendredi soir arrive avec son air
De fête qui n’y croit pas, c’est février loti de somnolences
Les paupières de l’hiver tombent dans la rue ; entre la boulangère
Qui baisse son rideau et le gars du bar qui prend son service
Des années de bonsoirs murmurés ne changent rien
Rien ne vient entre eux, ça ne lève plus les yeux
C’est un vendredi soir de février qui va là comme ils s’ignorent