Fougère

17.4.25

J’ai la voix humide, la chanson d’un ruisseau dans la tête. J’ai le nez au frais, le front pas très haut, les idées dans un petit chaos qui donne le tempo. Il fait pas beau mais ça fait rien.

Je regarde le haut d’un sapin qu’aucun vivant n’a jamais touché. Ça fait rien.
J’ai un chemin sous les pieds. Je vois le temps. J’aime la chanson du ruisseau. 

Dire que j’aurais pu naître dans la peau d’une fougère.

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